SCSC, Témoignages, 30 janvier 2019, 1740 (M. Peter Niedre, directeur des partenariats en éducation, Association canadienne des entraîneurs). SCSC, Témoignages, 30 janvier, 1740 (M. Peter Niedre, directeur des partenariats en éducation, Association canadienne des entraîneurs). Instaurer des tests pré-saison obligatoires, sujet que nous aborderons plus loin dans la présente section. Demeurer à la maison et reprendre quelques activités scolaires (comme des devoirs et d’autres activités cognitives). M. Dryden a rappelé aux membres du Sous-comité que nous savons maintenant qu’une commotion légère peut s’aggraver si on n’en tient pas compte. Nous savons en outre qu’il peut s’avérer fatal de subir une deuxième commotion avant de s’être remis d’une première commotion. Cela dit, ces données ne sont pas associées à des cas déclarés ou à des résultats nationaux; ils sont plutôt tirés de recherches menées au sein de plus petits groupes. Lorsqu’aucun professionnel de la santé agréé n’est disponible, l’athlète doit être dirigé vers des professionnels de la santé pour faire l’objet d’un examen médical et il doit obtenir une autorisation médicale pour retourner au jeu. Après la commotion cérébrale, Carly a également souffert de problèmes de santé mentale, comme la dépression et l’anxiété, et ces problèmes persistent à ce jour. Sharra a indiqué être frustrée par le manque de compréhension de la part de certains enseignants, qui ne comprennent pas bien le processus de rétablissement après une commotion cérébrale ou les problèmes de santé mentale qui peuvent en découler. Lorsque Carly est retournée à l’école, elle a bénéficié d’accommodements et les responsables de son école continuent de veiller à ce qu’elle reçoive le soutien dont elle a besoin. Le Canadian Concussion Centre a récemment créé une banque de cerveau au Krembil Neuroscience Centre du Toronto Western Hospital. Ce centre accepte les dons de cerveaux d’athlètes et d’autres personnes ayant subi de multiples commotions cérébrales. Son directeur, le DrTator, a souligné que seulement le tiers des 45 cerveaux de la banque montraient des signes d’encéphalopathie traumatique chronique. Les banques de cerveaux des États‑Unis et du Canada n’ont pas reçu beaucoup de cerveaux de femmes; en effet, on compte seulement 10 cerveaux de femmes parmi les 700 cerveaux recueillis par le CTE Center de Boston, et un seul parmi les 45 recueillis par la banque de cerveaux du Kembil Neuroscience Centre. Des études faisant appel à des techniques d’imagerie de pointe ont indiqué que la commotion cérébrale entraînait un « orage chimique » et une crise énergétique dans le cerveau, ce qui empêche ce dernier de fonctionner normalement dans les jours et semaines suivant l’accident. Elle peut découler d’un impact sur une autre partie du corps ayant causé une secousse soudaine du cerveau. On ne peut pas la voir sur les radiographies, les images de tomodensitogramme ou d’imagerie par résonance magnétique. Bien que les effets soient généralement de courte durée, elle peut entraîner des symptômes durables et même des conséquences à long terme. Sous l’effet d’un choc, le cerveau est balloté contre les parois de la boîte crânienne. SCSC, Témoignages, 30 janvier 2019, 1820 (M. Paul Hunter, directeur du développement national du rugby, Rugby Canada). SCSC, Témoignages, 10 avril 2019, 1845 (M. Andrew Campbell, sous-ministre adjoint, ministère du Patrimoine canadien, Événements majeurs et commémorations). SCSC, Témoignages, 10 avril 2019, 1840 (M. Andrew Campbell, sous-ministre adjoint, ministère du Patrimoine canadien, Événements majeurs et commémorations). SCSC, Témoignages, 6 février 2019, 1925 (Dr Chris Nowinski, directeur général, Concussion Legacy Foundation).