Mais pour certains, annuler cette tradition cette année serait bien pire qu'un péché de gourmandise. Dans une casserole, hors du feu, dissoudre la fécule dans l'eau. Déjà en 1914, des sucreries-écoles sont établies par le ministère de l'Agriculture du Québec. Ces établissements, en plus d'offrir des cours de perfectionnement et des conseils sur les méthodes modernes de production, développaient de nouveaux produits de l'érable. La pratique acéricole a évolué au cours des dernières décennies. Des cours, des ateliers et des conférences sont offerts sur la transformation, la production, la qualité et la mise en marché des produits de l'érable. Dans la seule région Outaouais-Laurentides, l’Union des producteurs agricoles compte 171 entreprises acéricoles, pour un complete de 1,7 million d’entailles. Que vous l’aimiez sur vos crêpes ou dans vos recettes, le sirop d’érable tient certainement une place spéciale dans votre cœur. Ce sucre de nos forêts résulte du travail intensif de producteurs qui mettent les bouchées doubles lorsque vient le temps de récolter et de faire bouillir l’eau d’érable. Celui-ci, évidé comme une flûte, permettait à la sève de s’égoutter dans une chaudière. Ensuite, le chalumeau de bois a été remplacé par un chalumeau en métal et l’entaille fut faite à l’aide d’un outil appelé vilebrequin. Plus tard, les premiers Français arrivés au Canada faisaient l’entaille avec une petite hache, et y inséraient un chalumeau en bois mou. Le sirop d’érable est employé dans de nombreux plats traditionnels de la cuisine québécoise comme les fèves au lard ou le jambon. Les produits dérivés du sirop d’érable sont également nombreux. Le beurre d’érable, un fondant du sirop, sert de pâte à tartiner. Sous forme cristallisée, le sucre d’érable est utilisé dans la confection de nombreux bonbons et friandises, tandis que sont élaborées des boissons alcoolisées au parfum d’érable. Mise en œuvre d’une mesure pour aider les entreprises acéricoles qui exploitent une cabane à sucre à adapter leurs activités et leurs installations pour tenir compte de la state of affairs actuelle. De nos jours, on fixe plutôt des tubulures aux arbres à l’aide de chalumeaux en plastique. On les attache ensemble pour créer un lengthy système de tuyaux jusqu’à la cabane à sucre. Pour obtenir le sirop tant désiré, on fait bouillir l’eau d’érable jusqu’à un niveau d’évaporation précis pour éviter qu’il ne demeure trop clair. M. Rouillard avoue humblement ne pas savoir sur quelles informations se baser pour annoncer de bonnes ou de moins bonnes saisons. L'année dernière, la saison des sucres ayant été passablement chaude, les acériculteurs ont produit un sirop plus foncé, qui se distingue par un goût légèrement différent.